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🎸 Alain Souchon sort son nouvel album 'Âme Fifties', souvenirs des années cinquante.

🎸 Alain Souchon sort son nouvel album 'Âme Fifties', souvenirs des années cinquante. Alain Souchon, homme sentimental, et chanteur culte sort son nouvel album intitulé "Âme fifties", souvenirs des années cinquante d'un chanteur dandy ce vendredi 18 octobre.

Le chanteur raconte son univers musical, où l'on rencontre Eddy De Pretto, Mozart et Mick Jagger.

Il voulait être paysan, il est devenu chanteur. Au début des années 1970, Alain Souchon tente sa chance en musique en écrivant Amour 1830. Avec ce titre, il décroche un prix et va devoir monter sur scène pour l'interpréter. Laurent Voulzy, c'est la rencontre qui va réellement tout changer avec un premier tube en 1974, J'ai dix ans. Avec son look d'adolescent et sa fragilité romantique, Alain Souchon séduit à contre-courant de la période disco. Les deux hommes mettent leur talent en commun pour une cascade de succès. "Seul il aurait eu du mal et seul j'aurais eu du mal. (...) On aime bien être ensemble", raconte le chanteur à propos de Voulzy.

"Foule sentimentale"
En 1993, c'est pourtant un triomphe solo avec Foule sentimentale. "Un refrain entrainant, un truc fédérateur que tout le monde peut chanter, je crois que c'est là la grande force de la chanson", explique l'ancien batteur d'Alain Souchon, Laurent Faucheux. Avec des textes toujours empreints d'une certaine mélancolie, Alain Souchon est un éternel nostalgique.

«AME FIFTIES», UN SOUCHON SACHANT SI BIEN SOUCHONNER.
Dans son quinzième album studio, l’ancien prodige de la «nouvelle chanson française» donne encore de jolis signes de son éternelle jouvence.

"La musique est importante pour le dessin d'une époque", remarque Alain Souchon, qui passe en revue son paysage musical, où l'on croise les Eddy De Pretto, Mitchell, Mick Jagger ou encore Véronique Sanson. Âme Fifties, son nouvel album, le premier depuis onze ans avec des chansons originales et en solo, sort ce vendredi 18 octobre et ouvre sur ses souvenirs des années cinquante.

Passons donc aux "sixties", époque "qui a le plus marqué les gens de ma génération à cause de la musique". "Avec le rock'n'roll américain, Elvis Presley, les chanteurs français ont emboîté le pas, ça a changé la donne, on est passé de Luis Mariano à Johnny Hallyday". "La jeunesse s'est mise à exister, à exister fort, avant elle était en blouse, oui, on portait des blouses au collège", raconte le chanteur-dandy de 75 ans.

"Les chanteurs, entre nous, on est assez amis"
Il fait défiler ensuite, au fil des décennies, ceux qu'il aime, Joe Dassin - "j'adore, très intelligent, populaire" - Claude François - "c'est fort" - Alain Chamfort - "poétique" - et Eddy Mitchell, qui a toute sa tendresse, "Sur la route de Memphis, c'est merveilleux".

"Eddy Mitchell a écrit une chanson touchante : les gens nous appellent le showbiz mais on est une tribu (La même tribu)". "Les chanteurs, entre nous, on est assez amis, liés, poursuit Alain Souchon. On représente l'argent, la réussite et en même temps on ne se jalouse jamais. Véronique Sanson, plus elle a du succès, plus je suis content. Alors que dans la politique, la télé, le sport, tout le monde se hait, c'est le bordel complet, même les écrivains se détestent". Véronique Sanson, "quand elle chante Vancouver, c'est de la folie complète, moi je suis fan", rebondit-il.

Amateur de Mozart
Nous voilà aux années 1990 et 2000. "L'arrivée du rap" le marque. Laurent Voulzy, son comparse, qu'on retrouve cette fois-ci sur un seul titre, la belle chanson Irène, est "passionné par Eminem, moi je ne connais pas bien le rap américain". "Mais dans le rap français, les paroles comptent, ce que ça raconte c'est important".

"Au niveau des musiques, je vais plutôt écouter Mozart, mais pour les textes, Eddy De Pretto, c'est intéressant", poursuit-il, citant aussi Oxmo Puccino, dont il n'a pas eu le temps d'écouter le dernier disque. "Je viens de faire un album, je suis égocentrique, je ne pense qu'à moi", rigole-t-il, très en forme.

On le lance ensuite sur Mick Jagger, cité dans On s'ramène les cheveux, titre d'Ame Fifties. "Les Rolling Stones, c'est spécial, un mélange d'intelligence, de théâtre, d'excès mais surtout quelle intelligence d'avoir joué aux voyous, alors que Jagger est très raffiné et que Keith Richards est très tendre mais en même temps complètement déglingué par les drogues". "J'entendrai constamment Let's Spend the Night Together (il la chante), avec l'autre (Jagger) qui arrive comme un léopard ! J'en suis fou de ça, ça m'exalte ! Et je ne sais pas faire ça !".

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